Mon cinquième jour à NYC
- Détente/Mezzrow/Smalls
- 19 avr. 2017
- 2 min de lecture
En regardant les photos et vidéos que j'ai publiées dernièrement, je me suis dit que mon gros problème, c'était mes cheveux !
J'ai donc cherché la liste des "hairdressers", dresseurs de cheveux, sur le net et suis tombée sur le site d'un salon de coiffure japonais, situé dans East Village, non loin de l'appartement où je loge.

On m'a beaucoup parlé des coiffeurs japonais. C'était l'occasion pour moi de tester.
Et bien, je ne suis pas mécontente de mon choix: en fait, ça n'est pas de la coiffure, mais de la sculpture !
Suguru, le styliste qui s'est occupé de moi a d'abord examiné le sens de la pousse de mes cheveux, leur nature, la forme de mon visage et celle de mon crâne avant d'envisager quoique ce soit .

Il m'a même fait me lever pour commencer ma coupe de cheveux afin de prendre en compte ma façon de me tenir. C'était magnifique de le regarder travailler.
Un véritable artiste!
J'ai continué cette matinée coquetterie avec un "waxing" des sourcils. Sans intérêts, mais ça fait toujours plaisir.
Après je suis allée fièrement exhiber ma nouvelle coupe de cheveux à Chinatown, puis à Little Italy, où il n'y avait pas grand monde, probablement à cause de la mauvaise météo.

Bon, je vous rassure il y a eu quand même de la musique dans cette journée puisque je suis allée voir Tony Hewitt (chant) au Mezzrow, avec Pete Malinverni au piano (que je suis vraiment désolée d'avoir pris pour le serveur). Le concert s'est suivi d'une jam, où j'ai chanté un "all of me", au scat franchement hasardeux. Heureusement je me suis refaite au Smalls, juste après, où j'ai chanté " On the sunny side of the street" avec des paroles en français, écrites quelques minutes auparavant, sur un ticket de caisse. Il faut dire que la jam était ouverte par un set du trio de l'impressionnant saxophoniste, Jovan Alexandre avec Ralph Peterson à la batterie. Et ça ! Ça galvanise !
Évidemment c'est loin d'être parfait, il y a encore beaucoup "d'un peu près" et de systématismes. Mais je crois qu'il y a du mieux dans la démarche . Quelque chose d'un peu plus honnête et à l'écoute. Un terrain d'avantage propice au progrès, mais qui dévoile aussi mes vulnérabilités. Cela dit, il me faut beaucoup plus de vocabulaire pour gagner en souplesse et en musicalité.
Bon voici une version revue et corrigée des paroles en français. Ça n'est qu'une simple traduction en fait :
" Prends ta veste et ton chapeau.
Laisse tes soucis sur le palier
et dirige tes deux pieds,
du côté ensoleillé de la rue
Entends-tu le crépitement ?
La joyeuse musique de tes pas ?
La vie est bien plus belle,
du côté ensoleillé de la rue.
J'ai tant marché, dans le noir
avec le blues, en fanfare.
Mais désormais, je ne crains rien
Qu'importe les coups, j'passe mon chemin.
Si demain, j'n'ai plus un rond,
j'resterais le plus riche du monde.
J'ai de l'or à mes pieds,
du côté ensoleillé de la rue"